L’année 2022 a été marquée par la reconnaissance de la démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) d’Alan Allman Associates.

Après deux années consécutives à la notation Silver, l’écosystème a obtenu la médaille Gold EcoVadis 2022 pour son engagement en faveur de la RSE. Cette reconnaissance par un tiers indépendant témoigne de la volonté d’Alan Allman Associates de se conformer aux meilleures pratiques des entreprises responsables. En ce qui concerne les sujets d’égalité professionnelle, EcoVadis considère Alan Allman Associates comme l’un des leaders dans ce domaine. 2022 a encore vu la nomination de nombreuses femmes dirigeantes à la tête des cabinets de l’écosystème.

Dans son rapport annuel paru en avril dernier, Alan Allman Associates dresse le portrait de trois d’entre elles.

Voici l’entrevue accordée par notre directrice générale, Julie Gauvin.

Comment as-tu vécu ta nomination à ce poste de direction en tant que femme?

Je suis honorée d’avoir été promue à ce poste. Je suis reconnaissante envers Gaétan Duchesne, le fondateur de GDG, ainsi qu’envers l’ecosystème Alan Allman Associates, que je remercie de leur appui et de leur confiance. Je n’ai jamais eu l’impression que le fait que je sois une femme influence ma nomination et je suis fière, en ce sens, du chemin parcouru par notre société. Il est essentiel que les femmes autant que les hommes aient accès à des postes décisionnels. Il est important de reconnaître la valeur et les compétences des femmes et de tout mettre en œuvre pour assurer l’égalité et l’inclusion au sein de nos entreprises.

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui et des défis que tu as rencontrés?

Les femmes sont encore en minorité dans le domaine des TI, mais elles sont plus présentes qu’au début de ma carrière et je constate que les préjugés se font beaucoup plus rares. Cependant, quand j’ai commencé à œuvrer dans le milieu de la consultation, j’ai malheureusement été confrontée à certains stéréotypes. On évoluait un peu dans un «boys club» et je remarquais que je n’étais pas traitée toujours de la même manière que mes confrères et que je n’avais pas systématiquement accès aux mêmes opportunités que ces derniers. J’ai eu parfois à fournir plus d’efforts pour me démarquer et à prouver davantage mes compétences à cause de mon statut de femme. 

Ce n’était pas toujours évident, d’autant plus que nous travaillons dans un domaine qui évolue à grande vitesse où il faut constamment se tenir à jour. Je me mettais beaucoup de pression et j’ai vécu quelque temps ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur: j’associais mes emplois et promotions à de la chance. Cela a eu pour conséquence que je suis devenue vraiment exigeante envers moi-même. Heureusement, j’ai appris à prendre ma place et à me faire confiance. J’ai aussi pris la décision, à un certain moment dans ma carrière, de faire un virage côté affaires. J’aimais travailler auprès des utilisateurs et faire le lien avec l’équipe informatique. C’est ainsi que, naturellement, je me suis dirigée vers la coordination et la gestion et que j’y ai développé mon expertise. Je tiens à souligner que j’ai eu sur ma route plusieurs gestionnaires bienveillants et conscients des enjeux qui m’ont fait confiance et m’ont servi de modèles, des personnes qui ont contribué à ce que je devienne la femme et la gestionnaire que je suis aujourd’hui.

Comment ta vision de la direction et ton style de gestion ont-ils été influencés par ton expérience en tant que femme dans l’entreprise?

L’aspect humain et la création de liens forts sont au cœur de mon approche. Je suis d’avis qu’en favorisant la collaboration, la coopération, l’agilité et l’empathie entre les membres de l’équipe, nous pouvons atteindre nos objectifs de manière plus efficace. Je veux continuer à favoriser une culture inclusive chez GDG qui encourage les idées et la contribution de tous et qui amène les gens à prendre des initiatives et des décisions en fonction d’objectifs communs. Cela renforce leur engagement et leur motivation et nous amène, comme équipe, à nous dépasser. Je suis fière de diriger une entreprise qui valorise les compétences uniques de chacun. Cette vision du leadership est peut-être influencée par mon expérience en tant que femme, mais avant tout, elle est motivée par le désir de favoriser le succès collectif et de faire évoluer GDG de manière saine et durable en collaboration avec les différents acteurs de l’écosystème pour atteindre de nouveaux sommets.

Source: Rapport annuel 2022 d’Alan Allman Associates

L’ÉCOSYSTÈME ALAN ALLMAN ASSOCIATES: UN MODÈLE UNIQUE

Alan Allman Associates est un écosystème de cabinets de conseil spécialisés notamment dans la transformation digitale. Implantées au Canada, en France, au Benelux et à Singapour, ses sociétés sont réparties en 3 expertises : High Tech, transformation industrielle & Stratégie.

C’est en 2021 que GDG a joint Alan Allman Associates.

Apprenez-en plus sur l’écosystème et découvrez deux autres portraits de femmes dirigeantes au sein de l’écosystème, Fanny Loustau, Directrice générale de Siderlog Conseil, et Amina Keita, Directrice générale de Sourcevolution, dans le Rapport annuel 2022.